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Québec, le 18 juin 2020 – Vivre en Ville dévoile aujourd’hui ses recommandations au gouvernement du Québec afin que les collectivités soient le pilier d’une relance et d’une transformations durables de l’économie du Québec. Ce document a été transmis aux quatorze ministères les plus concernés par les propositions.
S’appuyant sur une grille d’analyse inspirée des meilleures pratiques qui conjugue la création rapide d’emplois tout en propulsant la nécessaire transformation de l’économie et de la société, Vivre en Ville formule cinq propositions accompagnées de 30 mesures qui constituent des priorités pour une relance solidaire, prospère et verte dans les collectivités :
- Privilégier un développement territorial à faible impact environnemental et à fort impact économique et social, notamment en créant un Fonds en aménagement et urbanisme durables;
- Soutenir la vitalité des cœurs de collectivités et de leur offre commerciale, notamment en dégageant un fonds de soutien massif à l’offre commerciale de proximité qui sera mis à la disposition des municipalités;
- Favoriser l’abordabilité du logement dans des milieux de vie durables, notamment en construisant, d’ici 5 ans, au moins 40 000 logements sociaux et communautaires;
- Développer des territoires nourriciers dans toutes les régions du Québec, notamment en accompagnant les territoires et les entreprises dans le développement de systèmes alimentaires de proximité;
- Investir dans des réseaux de transport du 21e siècle afin d’améliorer les conditions de mobilité et de mettre en valeur des technologies d’ici, notamment en accélérant la réalisation des projets de transport collectif prévus au PQI 2020-2030.
Pour Vivre en Ville, il apparaît d’abord nécessaire de faire le constat des dommages. Les centres-villes, rues commerciales et noyaux villageois ressortiront fragilisés de la crise. Le transport collectif, bien qu’il demeure un service essentiel, restera longtemps déficitaire. Les finances municipales vont ainsi être doublement touchées. En accentuant les préjudices subis par ceux qui sont mal logés, la crise a aussi jeté une lumière crue sur les problèmes d’abordabilité résidentielle, qui affectent particulièrement les familles, mais aussi les aînés.
« La crise aura néanmoins permis de confirmer certains atouts de la société québécoise et de ses collectivités, à commencer par le sentiment d’appartenance, porteur de solidarité. L’engouement pour l’achat local, résolument encouragé en haut lieu, devrait permettre de démultiplier les investissements consentis pour soutenir les emplois. Le regain des déplacements actifs et l’intérêt pour l’agriculture de proximité sont de bonnes nouvelles sur le plan de la santé et de l’environnement, ainsi que pour l’économie locale », affirme le directeur général de Vivre en Ville, monsieur Christian Savard.
Réflexe aînés
La COVID-19 a, par ailleurs, particulièrement affecté les personnes âgées. Au-delà de leur vulnérabilité spécifique au virus et des questions liées à leur hébergement collectif, l’adéquation de nos milieux de vie aux besoins des aînés – en matière d’habitat, de déplacements, d’accès aux services – devra dorénavant faire partie de notre grille d’analyse.
Cliquez ici pour consulter les recommandations détaillées.
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À propos de Vivre en Ville
Organisation d’intérêt public, Vivre en Ville contribue, partout au Québec, au développement de collectivités viables, œuvrant tant à l’échelle du bâtiment qu’à celles de la rue, du quartier et de l’agglomération. Par ses actions, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes. www.vivreenville.org
Source:
Samuel Pagé-Plouffe
Conseiller à la direction générale – Affaires publiques
514-714-6762
samuel.page-plouffe@vivreenville.org
